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30 avril 2024 2 30 /04 /avril /2024 23:16

Finalement, ce fut le hasard ( guidé par un collègue désormais a la retraite) qui me guida vers une vieille Laguna de 1998. Si elle présente bien avec ses 167 000 kilomètres, la regarder de près est moins valorisant : phares antibrouillards fêlés, impacts de grêle, feu arrière cassé, témoin orange allumé... mais elle est assez plaisante à conduire. 

Elle fait parti de ces berlines besogneuses aujourd'hui parties à la casse. 

Pour son histoire, son propriétaire est décédé brutalement d'un cancer. Le pauvre gars avait fait changer la courroie de distribution et les pneus juste avant.

Ça faisait des mois qu'elle se trouvait à vendre, sans succès. Si je ne la prenais pas, la casse la guettait.

Trop stupide.

Malgré qu'elle ne correspond pas vraiment à mon cahier des charges, je m'en porte acquéreur pour 1200 euros.

La remise en état se fait sans encombre.

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9 décembre 2022 5 09 /12 /décembre /2022 19:06

L'age avançant, je me dis que je ne resterais pas en région parisienne. En dehors d'une région qui n'a que l'emploi pour elle, je n'y ai plus vraiment d'attache. Mais il me reste tout de même des années de boulot en ligne de mire. Bref, la retraite, ce sera pour plus tard.

Mais entre ma région de boulot et ma région de cœur, il y a tout de même 500 kilomètres. Le cout de l'énergie étant à la hausse, le climat autophobe de plus en plus insistant, je me suis dit qu'il serait envisageable de faire ces trajets en train. Mais, sur place, c'est un peu compliqué d'aller faire les courses en Jaguar ou en corvette ! D’où... le titre.

En épluchant les annonces, je me dis que 1500 euros devraient suffire. Pour ce prix, on trouve la production française âgée d'une vingtaine d'années, voire davantage. De plus, il serait judicieux de la choisir avec un hayon, aspect pratique oblige.

Il y en a qui se détachent du lot : Ford escort, Opel Astra, Citroën Xsara, Renault mégane et... peugeot 309.

Je pourrais envisager plus petit. Mais comme la SNCF reste la SNCF, avec ses grèves, ses retards et ses... surprises, je veux cette monture apte à me sortir de la mouise et être en capacité de faire 500 bornes retour sans avoir la sensation de ramer.

Dans le cahier des charges, on trouve également la possibilité qu'elle reste dehors pendant des mois et l'exclusion de la corrosion. C'est peut-être un fait ancien, mais je ne fais pas trop confiance aux italiennes dans ce registre.

Les pièces doivent couter le moins possible, l'engin doit pouvoir se dépanner facilement.

Bref, de la grande série basique. Évidemment, je ne prendrais ma une 309 GTI. Trop cher et ça m'ennuierais de la traiter en bétaillère. Mais une bonne vieille SR ou GR fera l'affaire.

Tout cela reste à voir.

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14 janvier 2022 5 14 /01 /janvier /2022 10:17

  Vingt ans, 190 000 kilomètres, bien des voitures particulières sont à la casse ou... en Afrique. Le "gros" commence à avoir quelques difficultés de tous genre. Sans gravité, mais certains problèmes sont immobilisant.

La première sonnette d'alarme fut la platine de boite de vitesses. Un problème connu pour les possesseurs de WJ, mais ça ne prévient pas. C'est un problème électrique, la platine d'origine est de piètre qualité et les composants finissent par ne plus répondre. Ça a pour conséquence de bloquer la boite de vitesse en seconde. Évidemment, cette première alerte se fait lors des vacances d'été. Un nettoyage des contacts remet les choses en ordre, mais c'est temporaire : juste le temps de rentrer et de faire 500 bornes par la nationale, dès fois que...

  Heureusement, la platine se trouve assez facilement, et de meilleure qualité. Relativement simple à changer, le gros repart et passe de nouveaux ses vitesses sans sourciller.

  Mais evidemment, ça ne s'arrête pas là.

Le Jeep accuse son age.

  Lors d'un trajet d'environ 50 kilomètres, sur la fin, j'entends un petit crissement caractéristique de freins, ce petit bruit agaçant et strident ! Arrivé à la maison, passant près de la roue arrière droite, je sens une chaleur se dégager de la roue. La jante est brulante ! Quelques jours plus tard, après démontage de la roue, je vois que les plaquettes sont à la limite de l'usure. Le frein à main, lui, est au maximum de la lever de levier.

  En somme, les feins arrière sont cuits ! Je vais tacher de les faire moi-même.

  Voici deux ans, une bride d'échappement avait lâché, et ce juste après le turbo. Ce dernier étant en hauteur et non loin des bouches de ventilation, une bonne odeur de gaz d'échappement se répand dans l'habitacle, surtout à froid. Changer ce truc est une tannée, mais indispensable avant le controle technique.

  L'éclairage arrière est aussi en berne, les ampoules de stop et de veilleuse sont claquée... Bien entendu, Chrysler, propriétaire de la marque, utilise des culots d'ampoules particuliers : ils sont rectangulaires, et ça ne se trouve pas facilement, sans oublier que ça coute plutôt cher.

  Les injecteurs sont sans doute encrassés, je ne roule pas beaucoup et l'immobilisation ne leur fait pas du bien. Les circuits retour recrache pas mal de gasoil. Je vais tacher de faire ça à coup de nettoyant d'injecteur... on verra bien.

  Une huile moteur qui demande un changement, voir les niveau de boite de transfert, de ponts... Il y a du boulot pour le remettre d'aplomb.

  Je verrais par la suite ce que j'en fais. Le garder et le mettre chez moi ? Pourquoi faire ? M'en séparer ? Ça me traverse l'esprit, je suis malgré tout certain que c'est un bon engin et je suis donc partagé. C'est aussi une voiture qui ne me correspond pas trop, je suis plus orienté sur les berlines et les coupés. En effet, l'idée de me prendre une Mercedes CLK me vient parfois à l'esprit : plus de confort, plus de rapidité. Moi qui refusait l'idée de rouler en Mercos car c'était des voitures de vieux, me voila confronté à mes propres turpitudes.

  Pour me rassurer, je me dit que la marque à beaucoup rajeunit son image depuis les années 2000 et que le moteur du gros est un mercedes.

Le Jeep accuse son age.

  Par contre, je la prendrais en essence, je roule trop peu pour rouler au mazout. Même si l'essence est globalement plus chère ( mais de moins en moins ), c'est plus simple d'entretien. Et ce même si on va plus loin avec un plein de mazout.

  La suite à voir. De toutes façons, il faut que je le remette en état, vente ou pas.

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12 janvier 2022 3 12 /01 /janvier /2022 09:29

Ma fille a quitté la maison depuis plus d'un an. Ne sachant pas trop ce qu'elle allait faire en Ariège, mais voulant lui donner les moyens de se déplacer dans l'un des départements les moins peuplés de France,  j'avais acheté une twingo quickshift pour une poignée de queues de cerises. Au final, elle s'est révélée bien plus fiable que ce à quoi je m'attendais. Et elle vient de passer avec succès son contrôle technique !

  Mais voila que ma fille trouve du boulot à 38 kilomètres de son domicile ! Soit 76 bornes par jour au bas mot. Je suis à 800 bornes et la voila lancée sur des routes parfois enneigées, tortueuses, même si les deux tiers de son parcours se fait sur double voie souvent dégagée. Il lui faut quelque chose de plus sérieux pour faire de la route. Le mieux, évidemment, serait qu'elle déménage, mais c'est plus facile à dire qu'à faire. Mais je pense que le prix du plein commence à la faire réfléchir.

La Twingo devient insuffisante !

  Me voila donc de nouveaux dans les petites annonces de véhicules compacts, mais plus de citadines. Mes recherches se centrent sur la boite automatique qui, à mon humble avis, doit être la plus fiable et la plus souple possible. Pour ce faire, l'ancienne technologie du convertisseur de couple est la meilleure. Les embrayages pilotés monodisque comme la twingo sont susceptibles de foirer ( le plus souvent, c'est le robot qui déconne ), et la souplesse n'y est pas vraiment. C'est un peu dommage, cette twingo est équipée du plus puissant moteur disponible sur cette voiture, soit 75 chevaux.

  Et comme elle n'est vraiment pas mécano et que je suis loin, le changement de monture est une bonne chose à plus ou moins long terme. La moindre lampe qui ne veut plus rien savoir devient un gros problème.

  Mon choix pour elle se porte sur la boite automatique AL4 qui fut montée sur un bon paquet de voitures entre 1999 et 2010 environ. Pour rester dans des normes de puissance administrative et de dimension de la voiture, je place la barre à 7 chevaux.

  On trouve donc des Xsara, des clio et mégane, des 307 et 206 pour l'essentiel. Chez le groupe PSA, il vaut mieux éviter le moteur 1.4 qui est sujet à des claquage de joints de culasse. C'est assez rare, mais possible.

  Cependant, je connais mon petit zigomar, et non seulement elle se débrouille bien au volant, mais elle a fini par s'attacher à sa twingo. Je pense que je vais finalement devoir attendre un peu avant de récupérer la petite citadine.

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3 novembre 2020 2 03 /11 /novembre /2020 15:09

Il fallait bien s'y attendre... mais ça surprend toujours. Le plus jeune des enfants quitte la maison. Elle va vers Toulouse, le jeune couple a trouvé un appartement dans le coin. Mon boulot de père célibataire s'arrête là... enfin presque. Parce qu'il faut prendre la route avec la twingo et couvrir les 800 bornes. Et ce n'est pas parce que les enfants ont quitté la maison qu'ils n'ont plus besoin des parents... du moins, ceux qui sont resté à la barre.

  J'angoissais un peu : ce petit engin payé une misère va t il tenir ? Certes, il a bénéficié d'une solide remise à niveau. Est-ce qu'une fois là bas, tout va aller de ce côté ? Le 15 octobre, nous prenons la route très tôt le matin. J'ai assez mal dormi.

  Départ vers 06 h 00. Comme pour la Jaguar, nationale 20 dans un premier temps. Nous atteignons Orléans assez vite et, à ma grande surprise, cette petite voiture se révèle plutôt agile et ne semble pas souffrir à 110 kilomètres / heure, malgré un chargement assez volumineux. La consommation reste très raisonnable. Mieux, elle se "dérouille" au fil du temps, vibrant de moins en moins. La route est longue, mais ce n'est pas aussi fastidieux que ça pouvait apparaitre. : 75 chevaux tout de même, le plus puissant moteur monté sur la première génération de twingo.

  Nous mettrons près de dix heures pour couvrir cette distance, arrêts aux stands compris. Pas si mal pour une citadine.

La Twingo ( et ma fille ) quitte la maison
La Twingo ( et ma fille ) quitte la maison

  Je dormirais une nuit à l’hôtel et prendrais le chemin de la gare en fin de matinée. Un dernier café avec ma fille et mon gendre me fera comprendre que la vie change. Elle va voler de ses propres ailes. Quant à la twingo, elle est devenue bien plus silencieuse qu'avant ! Ce périple lui a fait du bien.

  Mais en arrivant à mon domicile, je constate que le nombre de voitures a beaucoup diminué. Il ne reste que les "camions" Dacia et Jeep, mais plus de petite voiture qui se faufile partout. C'est là que je m'aperçois que cette twingo me manque.

  Car en toute honnêteté, cette petite citadine est vraiment bien pensée. En mettre autant dans un aussi petit gabarit, c'est bluffant.

  En ajoutant que la clio est également partie avec le fils de ma compagne, Je me dis que la twingo, la vraie, ( en somme, la première du nom avec son allure de batracien si sympa ) serait une bonne idée pour les déplacements courts. Cependant, pour les grands trajets ( plus de cent kilomètres ), ça reste un peu léger. Mais il ne faut pas oublier que les premières atteignent désormais l'age de la collection. Mais avec 45 chevaux pour celles qui ont aujourd'hui près de trente ans, c'est assez court. Mais finalement, n'est ce pas l'âge qui se fait sentir ? Le confort prime sur la necessité.

  En somme, avec la Twingo, Renault a tenté de réitérer le coup de la 4L. Voiture simple, parfois même basique, couleurs sympas, mais qui ne devait pas couter cher à produire. Pour exemple, l'encrage de l'antenne radio sur l'embase de rétroviseur fait gagner 1.20 mètre de câble... Si on multiplie ce tout petit gain par le nombre produit, ça chiffre ! Et le tout est réussi.

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1 juillet 2020 3 01 /07 /juillet /2020 12:54

Il est temps de mettre les voiles. Ce garage m’inquiète toujours autant et la météo tourne souvent à l'orage en fin d'été, mais parfois au début. La Jaguar ne peut pas rester dans ce piège. Mais avant cela, il faut qu'elle soit en capacité de faire la route sans me laisser en carafe sur le bas côté. Compte tenu de son âge, un passage par la case "garage pro" est inévitable.

Au menu, qu'elle obtienne son contrôle technique et que les avaries en gestations ne soient plus qu'un mauvais souvenir : assistance de direction, amortisseurs arrières, assistance des freins, changement de tous les fluides... Pour ce faire, une seule adresse : JJR à saint Ouen.

Ce sont des as.

A sa sortie, la voiture est méconnaissable. Le comportement routier est redevenu impérial. C'est bluffant, j'avais oublié ! Un vrai régal à conduire.

Changement de région !
Changement de région !
Changement de région !

Il est désormais temps de passer la vitesse supérieure. Départ pour Royan le 25 juin au matin, avec un pointe d’appréhension. Mémère entre bientôt dans sa quatrième décennie. Pour une voiture roulant en France, l'âge moyen est d'un peu plus de dix ans et l'âge limite est du double. La Jaguar n'est donc plus vraiment dans la norme. Une telle distance, même si ça ne doit pas poser de problème, est un challenge.

Changement de région !

Au début du voyage, je reste prudent en empruntant la N20 jusqu'à Orléans, le moteur tourne à 2600 tours / minute. Ne voyant aucune alerte, je tente l'autoroute A10. La voiture se comporte toujours parfaitement. Cependant, je ne réitère pas ce que j'ai fait avec mon ex épouse en 2009 sur cette même autoroute, je suis nettement plus calme. Les kilomètres s'enchainent sans alerte, mais je garde un oeil rivé sur les aiguilles du tableau de bord. Arrivée sans encombre... Enfin, elle trouve son port d'attache et le garage où séjourne la corvette. Ouf. C'est fait. Mission accomplie. Croyez moi, je souffle en arrivant. En cas de problème, bien peu de mécanos sauraient se débrouiller avec cette antiquité, anglaise de surcroit.

Changement de région !
Changement de région !

Nul doute qu'elle sera mieux là bas, et pour de multiples raisons : garage sec, possibilité de la faire rouler sans vignette crit'air où autres débilités, pas de restriction de circulation... et beaucoup de monde a trouvé cette voiture devenue rare très à leur goût. L'ancienne fait tourner les têtes, bien plus que la corvette.

Changement de région !
Changement de région !
Changement de région !

  Enfin dans son écrin.

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3 juin 2020 3 03 /06 /juin /2020 15:02

Il y a un moment que j'aurais dû le faire, mais le temps manque toujours. Ça tombe bien, puisque nous sommes bloqués à la maison à cause d'un virus chinois, je vais me mettre à l'ouvrage, je n'ai que ça à faire. Le télétravail restant embryonnaire dans ma boutique, il faut bien que je m'occupe. C'est le moment.

  Un tas de babioles qui sont agaçante, mais pas immobilisantes. Les trucs qui laissent une loupiotte orange au tableau de bord et qui attire l’œil, mais ça marche encore.

La première chose qui me vient à l'esprit est ce satané essuie glace mono-bras qui, en mode séquentiel, s'arrête n'importe où. C'est assez simple, il y a sur le moteur d'entrainement un petit interrupteur. Celui-ci, avec le temps, se déplace où se grippe. Un coup de bombe contacts électriques, un coup de tournevis torx et le tour est joué. Pendant que j'y suis, je change les durits de lave glace devenues poreuses. Toujours dans le même coin, débouchage du "réservoir" d'eau de pluie qui se forme sous la grille de ventilation. Il y a un caoutchouc qui verse cette eau par terre, mais avec le temps, il se bouche.

Tout cela reste un jeu d'enfant et le démontage remontage de tout ça ne recèle pas de piège.

Prendre le taureau par les cornes !
Prendre le taureau par les cornes !
Prendre le taureau par les cornes !
Prendre le taureau par les cornes !
Prendre le taureau par les cornes !
Prendre le taureau par les cornes !

C'est idiot, mais le lave glace en vrac vous recale au contrôle technique.

  Pendant que j'y suis, inspection des freins. Si les plaquettes avants sont dotées d'un témoins d'usure, ce n'est pas pour autant qu'il faut croire ce truc sur parole. C'est parti pour un démontage de chaque roue, nettoyage des ailes, inspection des suspensions... Rien de sorcier là dedans non plus. Attention, mémère est lourde, très lourde. Ne vous aventurez pas sous la voiture alors qu'il n'y a qu'un simple cric pour la tenir en l'air. Si vous passez sous la voiture, TOUJOURS ASSURER AVEC UNE CHANDELLE !

Prendre le taureau par les cornes !
Prendre le taureau par les cornes !
Prendre le taureau par les cornes !
Prendre le taureau par les cornes !
Prendre le taureau par les cornes !
Prendre le taureau par les cornes !
Prendre le taureau par les cornes !
Prendre le taureau par les cornes !
Prendre le taureau par les cornes !
Prendre le taureau par les cornes !
Prendre le taureau par les cornes !
Prendre le taureau par les cornes !
Prendre le taureau par les cornes !

Beaucoup moins drôle, l'installation sournoise de la corrosion. Ma grosse a séjourné deux année dehors et ça a laissé des traces. Bas de caisse gauche ( normal, le terrain sur lequel elle se trouvait était légèrement incliné de ce côté ) au niveau de l'aile avant et arrière. Mais aussi sur le rebord de couvercle de malle, même si c'est installé depuis bien plus longtemps.

  En grattant, des trous apparaissent. Rien de grave, le plus grand fait moins d'un centimètre. Mais tout de même, raison de plus pour s'en occuper. Grattage, ponçage, traitement antirouille, puis mastique de finition, re-ponçage, couverture de l'ensemble à l'antirouille. La peinture finale sera une nécessité !

Prendre le taureau par les cornes !
Prendre le taureau par les cornes !
Prendre le taureau par les cornes !
Prendre le taureau par les cornes !
Prendre le taureau par les cornes !
Prendre le taureau par les cornes !
Prendre le taureau par les cornes !
Prendre le taureau par les cornes !
Prendre le taureau par les cornes !
Prendre le taureau par les cornes !

Il y en a même sur la plaque de protection de la serrure de coffre !

Prendre le taureau par les cornes !
Prendre le taureau par les cornes !
Prendre le taureau par les cornes !
Prendre le taureau par les cornes !
Prendre le taureau par les cornes !
Prendre le taureau par les cornes !
Prendre le taureau par les cornes !

Il faut également virer la plaque chromée qui enjolive la serrure de coffre. Là, c'est une vraie galère. Il faut démonter les deux loupiottes d'éclairage de la plaque d'immatriculation sans perdre les fils élecrtiques dans les interstices de tôle de coffre.

Prendre le taureau par les cornes !
Prendre le taureau par les cornes !
Prendre le taureau par les cornes !
Prendre le taureau par les cornes !

Autre stupidité à deux balles, l'un des antibrouillards arrières qui n'est plus opérant. Non seulement ça fait désordre, mais un témoin d'alerte orange reste allumé en permanence au tableau de bord. Simple à faire, juste la connectique qui assez rocambolesque. Rien d'étonnant à ce que ça déconne.

Prendre le taureau par les cornes !
Prendre le taureau par les cornes !

Les pare chocs, mais surtout celui qui se trouve à l'avant, reste l'arlésienne de la "40". Au coin gauche, il n'est plus vraiment à sa place, mais le sera t il un jour ? Un petit redressement ne fait pas de mal. Simple à faire une fois le bloc clignotant veilleuse retiré. Vous avec accès à deux vis qui maintiennent la petite partie sur la côté. Redresser la ferraille support qui est d'une mollesse affligeante. Remonter le tout... jusqu'à la prochaine. Ce n'est pas parfait, mais ça ne le sera sans doute jamais.

Prendre le taureau par les cornes !
Prendre le taureau par les cornes !
Prendre le taureau par les cornes !
Prendre le taureau par les cornes !
Prendre le taureau par les cornes !
Prendre le taureau par les cornes !
Prendre le taureau par les cornes !
Prendre le taureau par les cornes !

Mais pour faire en sorte qu'elle passe le contrôle technique, prenne la route sans encombre et trouve refuge dans mon autre garage ( celui à l'abri des inondations !! ), il me faut réparer des choses nettement plus techniques :

- L'assistance des freins qui devient inopérantes. Il s'agit des freins, pas d'une ampoule anti brouillard ! On ne déconne pas avec ça et je ne me sens pas les capacités de trifouiller ça.

- Les amortisseurs arrières qui doivent être d'origine, de vraies pompes à vélo. La aussi, outillage spécifique et savoir faire hors de ma portée.

- Fuite d'huile de l'assistance de direction. Un classique, mais la aussi, hors de mes compétences.

- Révision boite de vitesse ( changement filtre crépine ), ne disposant pas d'une fosse ou d'un pont élévateur, c'est vite vu.

 

  Depuis toujours, un petit garage de saint Ouen à pignon sur rue. JJR, des experts. Le patron ne semble pas bien vieux, mais tout comme son équipe, c'est un as. Ce qui fait que par un beau matin de juin, j’emmène ma belle jusque dans cette contrée.

  Je crois qu'il était temps. En arrivant, le témoin rouge d'assistance de frein ne cesse de s'allumer.

  J'y tiens, à cette Jaguar. Il est fort possible que j'y laisse un bon paquet, mais elle n'a que 121 000 kilomètres et, pour un petit mec comme moi qui a davantage essuyé des tartes dans la gueule que des victoires, elle est un symbole de réussite.

  Bien entendu, elle partira en peinture plus tard. Et surtout, elle ne doit pas rester dans ce garage maudit !

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4 mars 2020 3 04 /03 /mars /2020 13:06

Elle vient d'arriver. La raison de son achat ? Ma plus jeune fille vient de décrocher son permis de conduire et va quitter la maison pour s'établir dans la région toulousaine. Il lui faut donc un petit véhicule pour se déplacer facilement. Sa première et unique demande : une automatique. Voila donc le résultat de la faire conduire en site propre mes voitures qui, aujourd'hui, sont toutes automatiques.

 

  Les annonces sont pléthoriques en matière de citadines de toutes marques, mais rarement en boite automatique. Sans compter que pour des raisons purement financières, il vaut mieux rester cantonné à 4 ou 5 chevaux fiscaux. Le choix se réduit donc à la 206, la Twingo et la clio.

 

Le hasard me mettra sur une Twingo de grand mère qui devait avoir atteint l'âge maximum pour conduire sans danger : 90 ans. Mécaniquement, l'engin est en bon état. Côté carrosserie, ça laisse un peu plus songeur. Il est fort probable qu'elle devait conduire à l'oreille. Si la partie avant est encore en très bon état, les ailes arrières ont bougrement frottées sur divers supports. Mais elle a son contrôle technique et tout fonctionne.

 

  La mise en route est étrange. L'engin vibre de toutes parts, on se croirait dans une R8 Gordini coursifiée. Le gars qui me la vend m'avait prévenu que physiquement, elle était atteinte, ce n'était pas difficile à voir. Mais la mécanique n'est peut-être pas non plus en parfait état, et ce malgré ses 91 000 kilomètres seulement.

Une petite dernière
Une petite dernière
Une petite dernière

  A l'essai, l'engin répond bien. Pas de flou dans la direction, mais ce n'est pas une automatique pur jus. C'est une quickshift, à savoir une boite robotisée. Dans l'esprit, ça ne diffère pas. Mais en mécanique, c'est très différent : un calculateur s'occupe de l'embrayage et il y a donc cinq vitesses, et non trois comme sur les clio et autres twingo réellement automatiques.

 

  Mais ces vibrations ne me rassurent pas.

 

  Renseignements pris, ce n'est pas grave. Avec le temps ( la voiture totalise tout de même seize ans ), le support moteur de droite s'est affaissé, il est sous dimensionné. Il faut donc le changer. La pièce coûte 42 euros et se change assez facilement. Et comme je ne serais pas sur place, il faut que la voiture soit en bon état. Courroie de distribution comprise. Les freins sont également assez usés, les disques sont très marqués. Je pense qu'ils sont d'origine.

Une petite dernière
Une petite dernière
Une petite dernière

  Heureusement, sur ce genre de petit véhicule commun, les pièces ne sont pas onéreuses et c'est encore assez facile de faire de la mécanique un peu plus pointue qu'une simple vidange.

 

  Évidemment, il faudra également emmener l'engin jusque dans le sud ouest par la route. Voila qui va me rajeunir et me rappeler les expéditions en R5 à trois, planches à voiles sur le toit et bagages dans le coffre.

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6 janvier 2020 1 06 /01 /janvier /2020 14:23

  Parcourant la presse spécialisée de ces derniers temps, je tombe sur un article traitant des dix voitures les plus collectionnées ( ce qui est assez large ) en France. Évidemment, en tête de gondole se trouve la 205 GTI ainsi que certaines productions, comme la R8 Gordini et la DS. Mais à la rubrique " les dernières entrées" se trouve la Jaguar XJ40 ainsi que la Corvette. La "40", c'était prévisible. Comme écrit auparavant, elle allie le patronyme Jaguar à une bonne fiabilité, et pour le moment, un prix qui reste modique.

Pour le moment... mais c'est déja à la hausse. Pour une belle "40", comptez aujourd'hui 12 000 euros.

  Pour la corvette, c'est nettement plus discutable. Apparue en 1953 afin de contrer les importations de roadsters européens ( traduisez par anglais ), sa production est encore d'actualité. Huit générations se sont bousculées pendant ce laps de temps. Pour nous, européens, la plus emblématique reste la C3. Sa ligne parle à tout le monde.

La Covette C4 LT1

  Mais je n’apprécie que modérément cette carrosserie. On peut aimer, mais je la trouve un peu trop caricaturale. C'est pour cela que je préfère nettement les versions ultérieures, comme la C4 et C5. Le hasard me fera tomber sur cette belle C4 de 1992.

La Covette C4 LT1
La Covette C4 LT1

  Si la ligne ne laisse pas grand monde de marbre, si le V8 est d'une grande fiabilité, tout comme la mécanique dans son ensemble, la finition intérieure est déplorable et les petites "trucs" agaçants peuvent arriver. Comme des lampes d'éclairage de l'habitacle qui restent allumées malgré les portières fermées. Un truc qui vous vide la batterie en quelques heures. Et faire le coup de la panne avec un Corvette, c'est stupide.

 

  Heureusement que ce n'était pas grand-chose. Avec le temps, le petit patin de caoutchouc juste collé sur la carrosserie qui doit entrer en contact avec l'interrupteur s'est décalé vers le bas. Il fallait juste trouver la cause ! Et ça m'a pris une bonne heure.

  Cela dit, la Corvette reste l'un des meilleur placement. La C4 est au creux de la vague. mais de part ses prestations en LT1 et ZR-1, les prix risquent fort de flamber. Entre l'achat en mars 2019 et mars 2021, il me faudrait 5000 euros supplémentaires.

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18 novembre 2019 1 18 /11 /novembre /2019 16:37

Maintenant que la 309 est partie, j'ai davantage de place dans le garage, et je m'éparpille moins. La corvette ne nécessite pas de travaux dans l'immédiat, je peux donc me concentrer sur la Jaguar. Celle ci nécessite une remise en état partielle pour prendre la route pour rejoindre la région de Royan par ses propres moyens. Je pense que c'est possible, même aujourd'hui, mais c'est assez risqué. Mais la mettre sur plateau est une toute autre dimension que la 309, cette dernière ne pesait que 930 kilos alors que la Jaguar accuse 1730 sur la bascule. Sachant que les plateaux classiques emportent 1400 kilos grand maximum, en cas de transport, ce n'est ni le même tarif, ni le même permis, ou c'est prendre de biens gros risques avec un plateau classique en location sui sera immanquablement en surcharge de près d'une demi tonne. En tenant compte de ces informations, plutôt que de claquer du fric dans ce genre d'aventure qui me reviendra cher, autant le mettre dans une "remise en route" qui, de toute façon, est inéluctable.

LA JAGUAR ENFIN A L'ABRI

  Plusieurs choses me chagrine : la première et surtout la plus visible, c'est ce ciel de toit qui est tombé voici pas mal de temps. Ce genre de mésaventure est courante chez Jaguar, surtout les anciens modèles. La mousse qui se situe entre la coque et le tissus se désagrège avec le temps et vous fait une jolie décoration en tentures grecques. Le plus beau, c'est que ladite mousse reste collante et se loge partout, un vrai bonheur. Il me semble que BMW connait également ce style de blague sur des modèles contemporains

  Il est impératif de décoller le restant de mousse afin d'obtenir un support bien net et sec. Attention, ne pas laisser des dépôts de mousse afin d'éviter l'effet "bas reliefs". Un pot de colle néoprène est l'idéal afin d'étaler le produit à la spatule.

  Évidemment, il vous faut le ciel de toit neuf. Ça se trouve assez facilement.

LA JAGUAR ENFIN A L'ABRI

Le mieux est de sortir complètement le ciel de toit. Pour obtenir un travail bien propre, le démontage des garnitures plastiques est impératif... et vous avez ainsi le bonheur de casser la plupart des bitoniaux ! Heureusement, ils sont aisément trouvables chez les revendeurs de pièces estampillés Jaguar. Démontage des pares soleil, du supports des plafonniers... Rien de bien complexe. Mais sortir la coque reste un grand moment de solitude. A moins de virer la lunette arrière, il faut donner un galbe à l'ensemble pour le sortir par la portière avant droite. Afin de rester dans les normes, le mieux est d'employer une sangle pour lui donner un arrondi.

Pas de pot pour ceux qui ont un toit ouvrant. Non seulement la coque est nettement plus fragile du fait de l'ouverture pour celui-ci, mais il faut également changer le tissus de ce dernier.

Bon courage !

LA JAGUAR ENFIN A L'ABRI
LA JAGUAR ENFIN A L'ABRI
LA JAGUAR ENFIN A L'ABRI

Petit à petit, ça prend forme. Mais il faut être minutieux. Je suis assez satisfait du boulot, même si ce n'est pas parfait.

LA JAGUAR ENFIN A L'ABRI
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Malheureusement, les petits éléments plastiques sont devenus fragiles, d'autant qu'ils l'étaient lorsqu'ils étaient neufs. La pince de pare soleil gauche, l'entourage d'accroche de celui-ci me sont restés en miettes dans les mains. Si tout se trouve chez Jaguar, ça peut prendre du temps. Heureusement que les petites accroches de l'entourage sont arrivés, ça me permet de quasiment finir ce chantier. En premier lieu, ce truc irritant de l'essuie glace qui s'arrête n'importe où en mode séquentiel : replacer le petit interrupteur au bon endroit a suffit, mais c'est parfois le contact qui déconne.

LA JAGUAR ENFIN A L'ABRI

  La peinture  a souffert. Le rouge des débuts a laissé place un une teinte encore valable en bien des endroits, mais le vernis se fait la malle ( surtout sur l'aile arrière droite ), ou blanchit. Si ce genre de choses peut encore passer sur un ancien 4X4 ayant bien bourlingué, sur une Jaguar, ça ne passe pas du tout. Mais pour ça, je vais attendre d'être sur Royan. Cause principale : les finances. En effet, faire une peinture en région coute environ 25% moins cher que sur Paris. L'essentiel est que la peinture protège encore de la corrosion. Je verrais plus tard pour l'aspect esthétique. Je pense également qu'un outil pour redresser les petits bobos serait le bienvenue, et pas que pour la Jaguar !

Autre chose de plus ennuyeux : les amortisseurs arrières sont complètement nazes. Je pense même que le caoutchouc qui fait office de silencieux autour des coupelles est purement en simplement tombé en poussière, d'où les "clongs" à chaque passage d'un gendarme couché. C'est très net. Pas compliqué, mai je vais sous traiter cette opération, trop dangereux car il est impératif de comprimer les ressorts. Se manquer la dessus peut avoir de grosses conséquences.

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